Lieux incontournables à visiter à Marrakech

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Médina

Véritable labyrinthe où l’ocre rouge renforce les clairs-obscurs, la Médina invite le voyageur à une fascinante remontée dans le temps. Les derbs sont comme des bastions médiévaux où se trameraient d’incroyables histoires orientales. Chaque porte de bois lourdement close cache son secret, ici un merveilleux palais, là un jardin exubérant. La médina de Marrakech engendre le rêve. Le mieux est de se laisser porter par le temps et par les mouvements de la foule. Restez à Riad Rafaele c’est la meilleure façon pour découvrir la ville.Ne craignez pas de vous perdre dans l’austère kasbah ou dans la trépidante Bab Doukkala.

Souks

Au nord de la place Jemaa El Fna, la quartier des souks est la porte ouverte sur un monde de couleurs et de mouvements. Les teinturiers font sécher leurs écheveaux de laine sur des fils tendus au travers des rues. Les façonneurs du cuir négocient vivement des ballots de sacs et de ceintures. Les dinandiers, qui martèlent vigoureusement le fer blanc et le cuivre, semblent suivre une invisible partition. L’œil est attiré par l’éclat des céramiques de Fès ou de Safi, dont le vernis étincelle sous un rayon de soleil, ou par les sacs rouges, jaunes et verts du feutrier. L’odeur du bois travaillé est obsédante, et le cèdre distille la plus subtile des fragrances… Bienvenue dans un autre monde, là où l’éblouissement des sens n’est pas un vain mot.

Place Jemaa El Fna

La place Jemaa El Fna n’usurpe pas sa réputation. Ancienne porte de la ville où l’on exposait les têtes des condamnés à mort, ancienne gare des autocars sous le protectorat, c’est aujourd’hui une véritable agora en plein cœur de Marrakech. La ville entière semble y transiter à un moment ou un autre de la journée. On vient y écouter les conteurs, admirer les cracheurs de feu, dresseurs de singes et autres montreurs de serpents. Les jeteurs de sorts y prodiguent leurs fatals conseils. Et les estaminets qui s’y installent pour la nuit constituent sans conteste la meilleure table de la ville. On peut tout y goûter, du foie de dromadaire à la tête de mouton ou aux pieds de veau aux épices. Entre l’Orient et l’Afrique, mille et une images… Et autant de saveurs.

Quartier du Guéliz

Quelle élégance que celle du Guéliz ! Ses belles avenues convergent toutes vers la Koutoubia et Jemaa El Fna. Elles sont tracées avec un rare sens de l’harmonie. Il fut un temps, hélas révolu, où de très belles villas des années 30 et 40 bordaient ses rues. De vilains immeubles rattrapent ces images d’autrefois. Mais certains bâtiments des années 50 et 60 constituent encore des curiosités. Au Guéliz, on se promène sous les acacias avant de rejoindre le jardin Majorelle, havre de paix dessiné par le peintre orientaliste. On y prend l’apéritif dans des bars canailles et l’on y dîne dans des restaurants sélects. Le matin, les habitués savourent un café sur l’une des belles terrasses du boulevard Mohamed V, avant de se rendre au marché. Une Traction Citroën passerait, et, pour un peu, on croirait basculer dans le temps…

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